Upcoming sales

January 2025
Solo Show Olivier De Schrijver

Solo Show Olivier De Schrijver

Tuesday 14 January 2025 at 18h00
Doullens , 19, rue André-Tempez 80600 Doullens
Modern and contemporary paintings

Modern and contemporary paintings

Thursday 16 January 2025 at 14h00
Doullens , 19, rue André-Tempez 80600 Doullens

Couteaux de collection et déstockage de nos entrepots

Monday 20 January 2025 at 14h00
Doullens , 19, rue André-Tempez 80600 Doullens
February 2025

OBJETS D’ART ET DE BEL AMEUBLEMENT, SCULPTURES, TABLEAUX ANCIENS, XIXè ET MODERNES (vente cataloguée)

Sunday 02 February 2025 at 11h00
Doullens , 19, rue André-Tempez 80600 Doullens

Mode - Bijoux - Montres

Tuesday 04 February 2025 at 14h00
Doullens , 19, rue André-Tempez 80600 Doullens

Timbres de collection

Friday 28 February 2025 at 14h00
Yvert et Tellier , 2, rue de l'Etoile 80090 Amiens
March 2025

Grands vins, Champagnes et alcools

Wednesday 05 March 2025 at 14h00
Doullens , 19, rue André-Tempez 80600 Doullens

OBJETS D’ART ET DE BEL AMEUBLEMENT, SCULPTURES, TABLEAUX ANCIENS, XIXè ET MODERNES (vente cataloguée)

Sunday 23 March 2025 at 11h00
Doullens , 19, rue André-Tempez 80600 Doullens

Mode - Bijoux - Montres

Tuesday 25 March 2025 at 14h00
Doullens , 19, rue André-Tempez 80600 Doullens
April 2025

Autour de la Bande dessinée, Monnaies anciennes et timbres

Tuesday 08 April 2025 at 14h00
Doullens , 19, rue André-Tempez 80600 Doullens

Autour de la Bande dessinée, Monnaies anciennes et timbres

Wednesday 09 April 2025 at 14h00
Doullens , 19, rue André-Tempez 80600 Doullens

OBJETS D’ART ET DE BEL AMEUBLEMENT, SCULPTURES, TABLEAUX ANCIENS, XIXè ET MODERNES (vente cataloguée)

Sunday 27 April 2025 at 10h30
Doullens , 19, rue André-Tempez 80600 Doullens
May 2025

Voitures de collection et de prestige au Touquet

Sunday 18 May 2025 at 14h00
Palais des congrès , Place de l'Hermitage 62520 Le Touquet-Paris-Plage

Our news

Au coeur de l’action

Au coeur de l’action

La Charge du sanglier est l’un des modèles les plus recherchés de Jules Moigniez. Dans son oeuvre essentiellement consacré à la cynégétique, ce groupe est l’un des plus complexes et des plus maîtrisés.
Si ses chiens et ses chevaux passent souvent en vente, ce groupe de La Charge du sanglier est bien plus rare et réalise toujours de beaux résultats. Daté vers 1860, cet exemplaire est issu d’une fonte d’atelier de l’artiste. Il faut en effet savoir que le père de Jules Moigniez, qui était doreur en métaux de métier, a, face au succès de son fils, ouvert spécialement une fonderie pour lui en 1857 – située rue Charlot à Paris – afin d’éditer ses oeuvres. Ses bronzes sont d’ailleurs réputés pour la finesse de leur fonte et la qualité des patines. À noter qu’un modèle identique à celui-ci est conservé dans les collections du musée de la Chasse à Senlis. Ce groupe propose une composition impressionnante, ascensionnelle, dans laquelle chaque animal est en mouvement : les chiens attaquent le sanglier, qui tente de se défendre, tandis que le cavalier armé de son épée cherche à achever l’animal. Même le cheval exprime la douleur de l’effort et la violence de l’instant. Jules Moigniez a présenté sa première sculpture, Chien braque arrêtant un faisan, à l’âge de 20 ans, lors de l’Exposition universelle de 1855 à Paris. La sculpture animalière est alors en pleine expansion, portée par le travail d’Antoine-Louis Barye qui a révolutionné la spécialité en présentant en 1831 son Tigre dévorant un gavial et soutenue par le goût des aristocrates et des bourgeois français pour la chasse, développé dès la fin du XVIIIe siècle sous l’influence de l’anglomanie. Originaire de Senlis, Moigniez fait ses classes auprès du sculpteur animalier Paul Comoléra, élève lui-même de Rude. Il exposera au Salon de 1859 à 1892, et à nouveau à l’Exposition universelle de Londres en 1862, où il reçoit une médaille, puis à celle de Paris en 1878. Ses oeuvres trouveront sans peine leur clientèle, appréciant son style naturaliste, qu’elle soit en France, en Angleterre ou aux États-Unis.

Jules Moigniez (1835-1894), La Charge du sanglier.
Epreuve en bronze à patine brune, fonte d’atelier,
61 x 71 x 34 cm.
Estimation : 30 000/35 000 €

DIMANCHE 15 DÉCEMBRE
, DOULLENS. DENIS HERBETTE OVV.
Source : LA GAZETTE DROUOT N° 44 DU 6 DÉCEMBRE 2024, page 193.
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RESULTATS 1er SEMESTRE 2024

RESULTATS 1er SEMESTRE 2024

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Le 4 juillet, la flamme Olympique est passée devant notre étude.

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11ème VENTE AUX ENCHÈRES AUTOMOBILES DE COLLECTION ET DE PRESTIGE

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Tout le charme de Paris

Tout le charme de Paris

Le chantre de la vie parisienne nous revient avec une composition qui a tout pour plaire : une technique impeccable, un charmant portrait féminin et des détails donnant vie à l’avenue des Champs-Élysées.
Souriante, la charmante modiste marche d’un pas décidé sur l’avenue, ses boîtes à chapeaux sous le bras et un parapluie bien utile par ce temps pluvieux que l’on connaît bien dans la capitale. Un homme portant un haut-de-forme, appuyé sur sa canne, la regarde, tandis que derrière eux la vie anime la plus célèbre avenue du monde : les calèches défilent, les passants affluent sur les trottoirs et un homme s’évertue, bien seul, à chasser l’eau de la route avec son large balai. Personne mieux que Jean Béraud n’a su décrire la vie parisienne au tournant du XXe siècle. Ses tableaux sont devenus emblématiques du Paris de la Belle Époque. Cette toile, présentée avec un certificat de l’Institut Wildenstein en date de novembre 2014, est également reproduite dans le catalogue raisonné de l’artiste établi par Offenstadt (éditions Taschen, Wildenstein Institute, 1999). Elle s’apparente à plusieurs compositions connues de l’artiste, sur les Champs-Élysées, réalisées dans les années 1880. Béraud est alors au début de sa carrière puisqu’il a abandonné ses études d’avocat en 1871, à la fin de la guerre, pour entrer dans l’atelier de Léon Bonnat à l’École des beaux-arts. Il commence à exposer à peine un an plus tard, avec une première participation au Salon de 1872. Au fil des années, il se forge un style personnel, abandonnant peu à peu la peinture académique pour se tourner vers une modernité d’actualité. Béraud était un ami proche d’Édouard Manet et fréquentait les mêmes cafés que Degas ou Renoir. La rapide touche impressionniste s’invite ainsi dans ses oeuvres, décrivant le spectacle des espaces publics, un sujet très prisé des artistes à la fin du XIXe siècle ainsi que des collectionneurs. En effet, ses tableaux deviennent les témoins des changements urbanistiques voulus par Napoléon III et le baron Haussmann. Avec la création de ces larges boulevards et de ces parcs, les Parisiens, toutes classes sociales confondues, peuvent désormais se balader plus facilement dans les rues de leur ville, devenues des lieux de sociabilisation. Pour réaliser ses tableaux, Béraud passait des heures dans les taxis, à l’arrêt, à dessiner la vue qu’il avait devant lui. Il était le client favori des cochers, heureux qu’il ne fatigue pas leurs chevaux !

Jean Béraud (1849-1935),
Modiste sur les Champs-Élysées,
huile sur toile signée,
46 x 33 cm.
Estimation : 40 000/60 000 €

DIMANCHE 16 JUIN, DOULLENS.
DENIS HERBETTE OVV.

LA GAZETTE DROUOT N° 23 DU 7 JUIN 2024 - page 189
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PUVIS DE CHAVANNES

PUVIS DE CHAVANNES

LE MAÎTRE DU SYMBOLISME AU TRAVAIL
Avec sa mise au carreau encore visible, ce dessin au lavis et crayon témoigne du travail du peintre et de son atelier sur la monumentale commande pour le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Cette étude au lavis et crayon a été réalisée par Puvis de Chavannes et son atelier pour la grande commande du Bois sacré, la fresque allégorique réalisée entre 1887 et 1889 pour le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Elle offre une qualité de réalisation exceptionnelle. On y aperçoit la mise au carreau sur les parties extérieures de la feuille, témoin d’une étape relativement avancée dans le processus créatif de l’artiste, que l’on sait rigoureux, travaillant d’abord sur les nus, puis avec de nombreux calques qui étoffent la composition. Pierre Puvis de Chavannes a conservé jusqu’à la fin de sa vie cette feuille, tout comme l’huile sur toile marouflée sur carton Personnage agenouillé, une étude pour un protagoniste central de la fresque se présentant à genoux pour offrir de l’eau dans une coupe à un homme (12 000/18 000 €). À la mort de l’artiste, ces oeuvres ont été léguées à sa nièce, Madame Duhamel (1857-1925), née Jeanne Huguette Antoinette Marie Puvis de Chavannes, puis passèrent dans les collections de la fille de celle-ci, Marie Andrée Valentine Anne Duhamel (1883-1957), qui épousa en 1903 Henri de Brye de Vertamy (1874-1915). Elles sont restées jusqu’à ce jour dans la descendance de la famille. Et on comprend pourquoi, au vu de la qualité de ce lavis, d’une grande harmonie, avec des protagonistes à la forte présence dans une lumière unificatrice, mais aussi grâce au puissant pouvoir symboliste qui caractérise l’oeuvre de Puvis de Chavannes. Les grands décors, à l’image de ceux de l’Hôtel de Ville de Paris ou du cycle sur sainte Geneviève au Panthéon, furent la marque de fabrique de cet artiste qui mit son empreinte sur le genre allégorique. L’amphithéâtre de la Sorbonne est une des plus belles réussites en la matière. Dans la clairière d’un bois sacré sont réunies autour de la Sorbonne les allégories des sciences et des arts. Cette étude pour la partie droite de la fresque représente ainsi la Physique voilée, à laquelle des jeunes gens offrent la flamme de l’électricité, et la Géométrie, représentée par trois hommes étudiant un problème, l’un d’entre eux muni d’un compas. Une immersion dans le monde de Puvis de Chavannes, entre idéal classique et symbolisme.

DIMANCHE 24 MARS, DOULLENS.
DENIS HERBETTE OVV.

Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898) et son atelier,
La Physique et la Géométrie, lavis et crayon, 76 x 56 cm.
Estimation : 20 000/30 000 €

LA GAZETTE DROUOT N° 11 DU 15 MARS 2024 ( p. 182-183)
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TRÉMOIS, UN BESTIAIRE AQUATIQUE

TRÉMOIS, UN BESTIAIRE AQUATIQUE

Pierre-Yves Trémois (1921-2020), Le Poisson, 2006, bronze original, ciselé et ciré,
92 x 116 x 12 cm.
Adjugé: 35 000 €
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